AVIS MANGA : COQ DE BASTON – TOME 2
Le poulet vengeur est de retour. Après un premier tome qui m’avait convaincu dès ses premières pages pour son esprit déjanté et complétement décalé, Coq de Baston revient dans un second tome qui reste dans le même esprit sans pour autant faire redite.
Toujours à la recherche du kiju qui a tué sa sœur, notre fier et valeureux coq va de nouveaux affronter des monstres sur son chemin, mais également retrouvé une ancienne conquête d’un soir. Nouvelle protagoniste dans l’histoire, une poule du nom d’Elizabeth vient chercher des plumes à Keiji. Vexée d’avoir été un coup d’un soir du coq, elle compte bien venger son honneur et lui régler son compte. Cependant, et malgré la rupture difficile qu’ils ont vécu, notre poule de luxe n’arrive pas à faire sortir le coq de son esprit.
Résignée, elle décide de rejoindre notre duo, et d’aider Keiji dans sa quête. Son aide est d’ailleurs très utile puisque cette dernière sait manier son smartphone comme personne et utilise justement une application qui lui permet de localiser et tracker les différentes attaques de Kijus … Et c’est ainsi qu’ils retrouvent le fameux mutant que recherche notre héros.
Malgré son histoire qui reste assez basique, Shu Sakuratani parvient à rendre celle-ci haletante par le choix de ces personnages, mais aussi par la qualité de dessin, d’agencement des cases et de chorégraphies des combats. Les mouvements, l’émotion des personnages fonctionnent vraiment bien, alors que ce sont de simples poulets. La gestion des noirs et gris rend également le tout très agréable à lire.
Si Coq de baston n’est pas original dans son scénario, il l’est pas l’angle avec lequel il est traité. Les personnages et leur background restent encore assez flou et les prochains tomes devraient nous en apprendre encore un peu plus. L’idée de ramener une nouvelle poule dans la bassecour est également une bonne idée qui permet de créer un triangle (amoureux) entre les désormais 3 volatiles. L’humour est toujours aussi présent et efficace, surtout qu’ici, sans mauvais jeu de mot, il ne vole pas haut, mais reste très très drôle