HORIZON FORBIDDEN WEST

Après une semaine passée sur la bête (robotique) il est temps pour moi de donner mon avis final sur Horizon Forbidden West, suite tant attendu de Horizon Zero Dawn. Si la sortie du précédent opus date d’il y a déjà 5 ans, ce ne sont que quelques mois qui se sont écoulés depuis la fin du jeu dans le monde d’Aloy. Si notre héroïne pensait s’être débarrassée d’Hadès c’était sans compter sur Sylens, avide de pouvoir et bien décidé à nous refoutre le boxon un peu partout. Pour ceux qui comme moi n’avais pas forcément accroché au premier (la faut à un onboarding vraiment lourdinque de mon point de vu), Guerilla, studio en charge du projet, a eu la riche idée d’aider les droppers comme moi à se replonger dans l’histoire avec un résumé vidéo en tout début de jeu nous aidant à rattraper les actes héroïque de notre rouquine préférée. Enfin, comme son nom l’indique, ce second opus mènera Aloy par-delà les terres connues et autorisées avec un voyage vers l’Ouest, où règne les Tenakths (et toujours des dinos robots pas de souci avec ça).

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Si comme moi le trailer du dernier E3 vous avait impressionné par la variété et la magnificence des paysages, on peut dire que sur ce point, Guerilla Games n’a franchement pas menti. Le jeu et la vista qu’offrent certains paysages sont vraiment magnifiques et le mix faune sauvage, post-apo, mecha-dinos est encore plus impressionnant visuellement je trouve. Les références à notre monde disparu sont encore plus présentes et on se plaira à flâner pour explorer ce monde vaguement familier. Une sensation entrevue avec TLOU2 mais qui ici, dans un vrai monde ouvert est d’autant plus palpable. Malgré tout, et même sur PS5 (plateforme sur laquelle j’ai pu tester ce jeu), j’ai tout de même observé quelques soucis de clipping qui sont assez regrettables pour un AAA de ce style.

Qui dit monde ouvert, dit forcément exploration. Et de ce côté-là … je trouve que le studio a encore pas mal de boulot à faire. Il est toujours aussi frustrant et ridicule de se retrouver barré dans son chemin à cause d’une pauvre barrière ou minable rocher, quand dans le même temps Aloy est capable de faire un saut de plusieurs mètres entre deux tours en ruine … De plus, le système d’escalade n’est encore pas parfait et parfois aléatoire, causant une chute funeste. Enfin, dernier point concernant l’exploration : le loot … quel enfer … mécaniques vieillissantes de devoir cliquer pour collecter, puis recliquer pour stocker … Quand on sait l’importance de récupérer tout sur son passage, cela devient vite frustrant et lassant.

Si le jeu est magnifique visuellement, il est aussi accompagné d’une histoire maitrisée sur le bout des doigts qui donnent envie d’avancer naturellement à travers ces USA verdoyants. Même si la VF est de bonne qualité, j’ai eu quelques problèmes de mixage sonore avec des voix de personnages différentes pendant la même scène … ce qui m’a laissé sans … voix ne sachant trop qui m’adressait la parole. Ce second opus amène également de la profondeur aux dialogues avec la possibilité de répondre de plusieurs façons, plus ou moins virulente et permettant ainsi d’impacter les relations avec certains personnages.

Dans l’ensemble j’ai vraiment apprécié ce second opus même si je lui reproche d’être resté un peu trop proche du précédent, n’améliorant que quelques points et en conservant des tares qui ne devraient plus être la (ou du moins je l’espérais) sur cette nouvelle génération de console. Malgré tout, la DA, le lore, les mecha-dinos, l’exploration, les mech-dinos, et le scénario (et les mecha-dinos) sont une formule alléchante et le mix de tout ça donne un résultat plus que probant qui mérite d’être joué. Comptez une vingtaine d’heures pour conclure cette seconde aventure d’Aloy, ce qui passe très vite grâce notamment à un scénario très bien pensé et fourni. Le jeu ne nous force pas à réaliser des quêtes annexes à la Assassin sans intérêt et sans valeur ajoutée. Ceci permettant de rester focus sur notre destiné et l’horizon vers l’Ouest !