AVIS COMICS : We only find them when they’re dead – TOME 1

We Only Find Them When They're Dead - Tome 1 - We Only Find Them When They're Dead - T1 : Le Voyageur - Simone Di Meo, Al Ewing - cartonné - Achat Livre ou ebook | fnac

Fan de SF, de piou piou dans l’espace et de mythologie We only find them when they’re dead (On ne les trouve qu’une fois morts) est certainement fait pour vous. Derrière ce nom à rallonge mais pourtant si limpide par rapport au contexte de l’histoire se cache un space opera ultra dynamique et mis en scène par Simone Di Meo notamment connu et reconnu pour son travail incroyable sur le crossover Tortues Ninjas/Power Rangers (que je vous conseille évidemment). Simone Di Meo n’est pas tout seul à travailler sur ce titre puisqu’il est accompagné à l’écriture par Al Ewing, que vous avez peut-être déjà lu dans Immortal Hulk, Loki Agent of Asgard ou d’autres comics Marvel édité chez Panini Comics notamment. Cette fois-ci nos deux amis se retrouvent sur une série originale éditée chez Hi-Comics dont le premier tome nous accroche dès les premières pages par ses dialogues et sont styles.

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On n’oublie jamais la première fois que l’on voit un Dieu. Les Dieux sont toujours magnifiques. Et les Dieux sont toujours morts.

2367, aux confins de la galaxie. Dans ce futur lointain, l’humanité a épuisé toutes ses ressources et doit sa survie à l’exploitation de dieux morts flottant dans l’espace, dont les cadavres gigantesques servent désormais de matière première. Le Vihan II est l’un des nombreux vaisseaux nécropsiques qui arpentent le cosmos dans l’espoir de trouver ces divinités providentielles. Mais Georges Malik, son capitaine, nourrit une obsession : pourquoi les dieux ne se révèlent-ils que lorsqu’ils sont morts ? Pour tenter de s’émanciper de ce système gangréné par les inégalités et la pauvreté, tout l’équipage s’embarque alors dans un périple sous haute tension à la recherche d’un dieu vivant.

Dès les premières pages on se retrouve plonger au fin fond de l’espace, dans un univers ultra coloré, flashy avec une disposition des cases très singulière qui permet de donner un dynamisme assez unique au récit, et qui tranche avec le vide, et l’infinie noirceur de la galaxie. Moi qui commence tout juste à me pencher réellement sur les comics, j’avoue avoir été ébloui par les choix, notamment des couleurs qui oscillent entre le violet, le rose et le rouge dans des tons assez fluos mais sans être agressifs, comme si une sorte de flou accompagnait certaines cases les rendant encore plus intrigantes. Chaque découpage de page est unique, et que dire des double-pages … tout bonnement incroyables et grandioses. Visuellement c’est un feu d’artifice de Simone Di Meo.

Du côté de Al Ewing, le scénario n’est pas en reste puisque ce dernier est très mystérieux et assez onirique même si plutôt sanglant. Des troupes de vaisseaux se retrouvent régulièrement dans l’espace … pour charcuter des divinités qui apparaissent une fois morte (vous comprenez le titre ?), chacun se livrant une « guerre » sans merci pour récolter la meilleure partie du gâteau, enfin du dieu.
Si on ne comprend pas encore tout ce qui se trame autour de ces dieux, l’action est haletante et le suspens, la tension prenante. Le tout appuyé par une relation mystérieuse et tumultueuse entre le pilote du Vihan II et l’officier en charge de la surveillance des opérations.

Onirisme, mystères et combats spatiaux sont les maîtres-mots de ce premier tome. Une introduction déjà profonde et puissante qui donne envie d’en savoir plus sur cet univers et ses personnages hauts en couleur.