AVIS MANGA – BESTIARIUS – TOME 7

Date de sortie : 18 septembre 2019 – Edition : Kaze – Prix : 7.15€

Résumé : Ier siècle après J.-C., l’Empire romain est à son apogée. Ses légions soumettent une à une les dernières contrées où monstres et humains vivent encore en paix. Criminels, innocents, demi-humains, wyvernes… Tous constituent les rangs de gladiateurs jetés dans l’arène et forcés de s’entretuer pour divertir l’empereur Domitien. Or, certains d’entre eux, comme Finn ou Zénon, ont été élevés aux côtés de ceux qui, aux yeux de Rome, ne sont que de simples bêtes, et ils comptent bien retourner leurs armes contre leurs geôliers… et même contre l’Empire tout entier !

Bestiarius : une édition prestige le 27 novembre en librairie !

Il y a certaines séries dont on parle assez peu, et qui finalement vous marque à vie. Et bien c’est le cas de Bestiarius avec moi. Manga initié en 2015 par Masasumi Kakizaki (notamment connu pour sa série en 22 tomes : Rainbow), Bestiarius m’a marqué dès les premiers tomes, je dirais même dès les premières pages. Son ambiance britania-romaine, ses combats de gladiateurs, son bestiaire avec ses non-humais, chimères et autres wyvernes.

C’est donc avec ce septième que se conclut cette série. Un tome riche en rebondissements et en émotions qui permettent de clôturer la série de manière cohérente et avec une tension palpable. J’avais un peu peur que tout finisse avec une fin à la Disney, mais que nenni. Kakizaki prend soin de sa série et à l’instar d’un Gladiator tous les héros ne crouleront pas des jours heureux sur une plage du Tibre.

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Difficile de vous parler de ce tome sans spoiler les différents retournements de situations mais n’ayant pas envie de vous gâcher le plaisir de terminer cette série en beauté je vais être bref. Domitien l’empereur romain reste le bon gros sa*** qu’on connait et est bien décidé à décimer les pauvres réfugiés qui se trouvent en Britania. Pour sauver ses amis, Finn, qui n’est pas aussi mort que le pensaient l’empereur et sa femme, décide de se rendre à Rome pour conclure un marché avec le vil empereur. Bien évidemment, vous vous en doutez, Domitien et son épouse ne sont pas de cet avis et vont la faire à l’envers, ce qui va découler sur une suite d’évènements mémorables.

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Si Masasumi Kakizaki a pris la décision de « clôturer » sa série en un seul tome, ce n’est pas au détriment de la qualité. Si l’action va à 100 à l’heure, les combats, les détails et la qualité de dessins restent malgré tout la même dans la pure lignée du travail du maître. Les combats s’enchainent à un rythme effréné tant et si bien que j’ai du lutter pour reprendre mon souffle à plusieurs reprises. Avec ce tome final, l’auteur nous livre la dernière croisade de Durandal et Finn, qu’on retrouve au passage sur la couverture dans une version plus adulte et beaucoup moins sanglante, comme si, à l’approche de la fin, leur âme s’était apaisé.

 

Note (/5)

Une conclusion classique mais une vraie fin qui nous aurait laissé un goût amer si elle avait été différente. Bestiarius se conclut donc après 4 ans de bons et loyaux services, mais aussi beaucoup de travail nécessaire du côté de Masasumi Kakizaki. Et malgré ses sorties échelonnées dans le temps dont on a assez peu l’habitude au final, Bestiarius et une vraie bonne série à découvrir pour ceux qui ne l’ont pas encore fait. 7 tomes de qualité, avec une cohérence, une qualité scénaristique et artistique de bout en bout, sans coup de moins bien ou laisser-aller.

 

Que contient cette édition prestige ?
1. La collection complète en 7 volumes
2. 1 dessin exclusif réalisé par l’auteur Kakizaki Masasumi exceptionnellement pour cette édition : grand format (483 mm x 207 mm) imprimé sur un beau papier de création (250 grammes).
3. 7 ex-libris : grand format (483 mm x 207 mm) imprimés sur papier satin avec un pelliculage mat (300 grammes).

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