LE SANS FAUTE DE RATCHET & CLANK RIFT APART

Après la sueur et les centaines de cheveux arrachés sur Returnal, PlayStation sort sa nouvelle exclue avec Ratchet & Clank : Rift Apart que vous pouvez traduire dans la langue de Maître Gims par Cliquet et Cliquetis : La faille.

Lors de son annonce, le dernier né d’Insomniac avait tout d’abord séduit en nous présentant un nouveau Lombax jouable avec Rivet (ou … Rivet en français) mais aussi par sa promesse visuelle toujours aussi colorée.

De ce point de vu là, je ne peux qu’applaudir et saluer le travail d’Insomniac qui après deux opus de Spiderman déjà sacrément tape à l’œil, s’en tire encore mieux cette fois. Visuellement c’est très très costaud et ça donne envie de caresser le pelage de nos deux chers lombax qui a l’air doux, mais doux…. De plus, le studio vous laisse ici encore le choix entre les différents settings que vous souhaitez valoriser : 4K, Ray Tracing ou 60 FPS. De mon œil peu entrainé, la différence n’est pas flagrante et quel que soit votre choix, cela reste magnifique et le 30FPS n’est en aucun cas pénalisant. Et tant qu’on parle d’options modifiables, il est possible de modifier le niveau de difficulté comme bon vous semble au fil du jeu. Je veux pas ressasser l’épisode Returnal que j’ai adoré … mais quand même … Ca fait du bien.

Ratchet & Clank Rift Apart : la date de sortie révéle, c'est juste avant  l'été

Fidèle à la série, l’humour est au rendez-vous et la qualité du doublage français est aussi à signaler avec notamment l’apparition de doubleur reconnu comme Emmanuel Curtil connu et reconnu pour être la voix de Jim Carey, Mike Myers ou encore Sasha Baron Cohen. Il n’est pas la seule pointure de ce casting français puisqu’il est accompagné de l’inégalable Brigitte Lecordier ❤, Martial Le Minoux (Lastman, Food Wars, Assassination Classroom ou encore Hunter X Hunter) et Barbara Tissier (Space Jam, Toy Story ou Coco). Une pléthore de comédiens et comédiennes reconnus à en faire pâlir un Disney … mais au final quand on voit la qualité de l’animation et des dialogues, Ratchet & Clank Rift Apart se rapproche tellement d’un film d’animation qu’on trouve ça tout à fait normal au final. Le produit final est vraiment polish et on se laisse porter facilement par l’histoire entre les phases d’exploration et cinématiques. Ce sentiment de fluidité est d’autant accentué par le travail d’Insomniac et l’utilisation du SSD qui nous propose ici un jeu sans aucun chargement … Un plaisir non négligeable tellement cela change le rapport au jeu et au plaisir de jouer.

Ce point est je pense un des facteurs qui m’a tout simplement happé pendant plusieurs heures de jeu sans que je ne vois le temps passer. Et honnêtement je ne pensais pas être autant accroché au jeu. Evidemment, ce n’est pas uniquement grâce à ce point que j’ai adoré passer déjà plus de 20H sur le jeu. Tout est absolument bien calibré dans cet opus. Que ce soit les combats, toujours aussi plaisant grâce à la variété des armes, mais désormais enrichi d’un dodge que vous débloquerez après quelques heures de jeu (et qui m’a manqué au début encore une fois à cause de Returnal) que l’exploration des différents univers beaucoup moins couloir que par le passé. L’exploration est d’ailleurs un des points forts du jeu car les développeurs ont su rendre cette dernière vivante, dynamique et variée grâce à la présence ci et la de faille permettant de s’échapper de la réalité en jouant un puzzle/mini jeu de plateformes nous permettant de débloquer de nouvelles tenues. Toujours concernant les failles, elles sont aussi présentes lors de certains combats et permettent de se téléporter au nez et à la barbe de l’ennemi rendant ainsi les combats encore plus jouissif.

En dynamisant les phases de combats, les développeurs d’Insomniac Games ont donné une touche Spiderman à la licence qui lui permet d’avoir ce second souffle que tant de platformer ont du mal à avoir. On sent également les inspirations de Sunset Overdrive et autres Spyro sur certaines phases de gameplay, qui montre à quel point le studio est allé chercher les bonnes idées de tous les côtés. Enfin, l’ajout du second lombax permet de renouveler l’histoire, creuser un peu plus le lore du jeu sans pour autant nuire à la progression du jeu. La progression est croisée et ainsi, si vous débloquez une arme avec Rivet, elle le sera pour Ratchet, tout comme les tenues, custo avec les boulons dorés …

L’utilisation de la manette Dual Sense est aussi un sans faute et permet encore une immersion plus poussée.

Vous l’aurez compris et lu, assez peu de points négatifs à mettre en avant tellement on sent que le projet est maitrisé de bout en bout. Les seuls que je vois concerne le volume des vois qui est parfois etouffé par l’ambiance et les bruitages (activez les sous titres) et l’impossibilité d’activer 4K et 60 FPS comme sur Miles Morales.