AVIS MANGA : LES ENFANTS D’HIPPOCRATE – TOME 4
Nous allons parler d’un manga pour lequel j’ai entamé une forte propagande, et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Un titre qui sort de l’ordinaire, touchant qui n’a clairement pas le « buzz » qu’il mérite… Je veux bien entendu parles de la série de Toshiya Higashimoto éditée chez Mangetsu : Les enfants d’Hippocrate.
Tome après tome, cette série ne cesse de m’émouvoir et de monter dans mon estime de par le courage d’aborder un sujet aussi dur que la pédiatrie. Ce dernier est d’autant plus « dur » à lire que la situation de Tomorin, notre jeune pianiste, star des réseaux sociaux, est au plus mal. Son état empire et c’est alors qu’apparaissent les dissentions entre Maco et son frère. Très différent dans leur personnalité et dans leur approche de la médecine, le dossier Tomorin est l’occasion pour le lecteur d’en apprendre un peu plus sur le passé des deux jeunes médecins. Notamment en ce qui concerne les fêlures qu’il porte en eux.
Derrière son air sûr et supérieur, Hideki nous apparait alors beaucoup plus sensible et touchant que jamais. L’inévitable opération de la jeune fille le ramène à d’anciens souvenirs et patients pour lesquels des décisions n’avaient pas été prise à temps. L’occasion également pour Maco de voir cette nouvelle facette de son frère, et non plus le rival qu’il a toujours été. Ainsi, malgré leurs divergences, les deux jeunes hommes vont s’allier pour le bien de leur patiente.
Toujours aussi émouvant et agréable à lire, Les enfants d’Hippocrate est un belle série qui porte son lecteur avec un message d’amour et de tolérance, malgré la gravité des sujets abordés. Entre deux shonens ou furyos, ces petites respirations font du bien et nous montrent à quel point la vie est fragile et qu’il faut veiller sur nos proches.