AVIS MANGA : GOLDEN GUY – TOME 1

L’arrivée d’un nouveau furyo en France est toujours une bonne nouvelle ! Malgré une forte communauté qui apprécie ce genre de titres, les sorties sont bien trop peu  nombreuses et ne rendent pas honneur à la mafia japonaise. Malgré tout, d’irréductibles éditeurs continuent à investir le marché, et c’est notamment le cas de Mangetsu avec Golden Guy la dernière série de Jun Watanabe (auteur de Montage et Malédiction Finale).

@majinblog Merci pour les travaux @mangetsufr ce #presskit de #GoldenGuy est juste incroyable #manga #collection #furyo #watanabe #pov ♬ paper planes – EX7STENCE™

Comme à son habitude, les éditions Mangetsu nous chouchoutent en ce qui concerne les covers de ses tomes, Golden Guy ne fait pas exception puisque le lettrage doré utilisé est vraiment très classe. Les plus observateurs auront aussi remarqué que le titre possède les mêmes cicatrices que son personnage principal. Un détail peut-être, mais qui donne du caractère au titre.

Golden Guy se passe dans la ville de Yokohama, où, même si l’Etat japonais a réussi à faire reculer la pègre, différents clans se partagent toujours la ville dirigée notamment par la famille Kikaku. Au sein de cette famille, plusieurs clan subsistent … et s’affrontent pour le pouvoir mais aussi l’argent. Car oui, il est ici question de yakuzas, mais aussi d’un trésor caché qui attise bien des convoitises. Concernant cette organisation criminelle, le travail de Jun Watanabe pour nous accompagner fonctionne très bien puisque l’auteur n’hésite pas à utiliser organigramme, nous spécifier les nom et rôle des différents protagonistes, ce qui nous permet de nous y retrouver et de voir comment s’articule tout cela.

A l’origine de ces conflits entre clan, Gai Sakurai (notre héros) et Kyosuke Akane, tous deux lieutenants de l’ancien chef de clan Isao Osaragi décédé mystérieusement. Akane n’ayan que très peu apprécié de ne pas être choisi pour lui succéder, ce dernier a décidé de monter sa propre entité … et est bien décidé à détruire ce qu’il reste de son ancienne famille.

Comme je vous le disais, un trésor de guerre rend cette rancœur encore plus forte. La légende raconte que le trésor des Tokugawa (estimé à plusieurs milliards de Yen) serait enfoui sous le bâtiment qui abrite le clan Osaragi… Une bonne raison supplémentaire pour Akane de raser ce dernier.

Parallèlement à cette histoire de gang et de chasse au trésor, Jun Watanabe parvient à donner une touche d’humour et de légèreté. Le mélange des genres fonctionne à merveille, et m’a même fait penser à City Hunter (Nicky Larson) de temps en temps, qui dans son style parvient également très bien a mélanger humour et action.

Ce premier tome m’a clairement pris aux trippes et le pitch m’a convaincu d’entrée. Entre l’action, l’humour et les yakuzas, tous ces ingrédients donnent une recette appétissante et piquante. Le chef de clan Gai Sakurai est vraiment charismatique et son sens de la famille exemplaire le rend d’autant plus attachant (surtout au vu de la dernière case). L’idée d’avoir ajouter une petite chasse au trésor en fil rouge permet également d’avoir un récit original, le tout dans un style graphique ultra réaliste.