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AVIS MANGA : BANANA SIOULE – TOME 2

Si Vives est dans la sauce, son partenaire sur Lastman Michael Sanlaville est lui dans la sioule, un nouveau sport qui mélange rugby et combat sans règle et qui fait fureur. A mi-chemin entre la BD et le manga, Banana Sioule revient dans un second tome tout aussi déjanté et dynamique que le premier.

Dès le début du tome nous sommes replongés dans cet atmosphère qui sent la poudre et le sang de la sioule, un match où tous les coups sont permis et où les adversaires du jour n’ont aucune pitié, pour le plus grand plaisir des gérants de la fédération. Très vite, on se concentre de nouveau sur Helena, la jeune fille qui en avait impressionné plus d’un et qui vient d’entrer dans l’école de Sioule. On y découvre ainsi de nouveaux protagonistes, tous aussi charismatiques les uns que les autres, notamment Soni qui semble bien être le plus doué de sa génération. Une rivalité se crée ainsi naturellement entre les deux élèves mais comme dans la plupart des sports, celle-ci est basé sur un respect mutuel et l’envie de se challenger en l’emportant sur son ami.

Parallèlement à cela, l’histoire s’attarde également sur les difficultés pour Helena de maintenir le lien avec sa famille et ses proches, tout en s’affirmant et s’engageant à 200% dans cette école, qui on le rappelle, est la seule vous permettant d’intégrer la ligue des joueurs pro de sioule.

Poussant encore plus loin l’action et le mouvement que le premier tome, ce second tome est un concentré de sioule à l’état brut. On ressent toute la pression et l’intensité de ces matchs qui pourraient s’apparenter à des jeux du cirque modernes, les joueurs de sioule étant les gladiateurs de cette époque. La mise en page est irréprochable encore une fois et on se retrouve vraiment au cœur des matchs et des actions, ce qui permet de s’imprégner totalement de l’ambiance et de la tension qui habite les joueurs. Encore un tome avant la fin de cette trilogie … et, à en croire les deux premiers, je pense que ce troisième et dernier tome s’annonce épique. Helena et Soni sont motivés comme jamais pour devenir joueur professionnel, et au vu de leur talent, il serait dommage de retarder cette arrivée dans la ligue …