AVIS MANGA : BALTZAR – TOME 1 & 2
Date de sortie : Aout 2019 – Edition : Meian – Prix : 6.95€
Après Kingdom, Meian Edition remet le couvert sur les séries historiques avec Baltzar : La guerre dans le sang. Un seinen d’action historique, créé par Michitsune Nakajima qui nous plonge dans un empire pseudo allemand fictif où nous allons suivre le destin du commandant Bernd Baltzar, envoyé dans une école militaire du Baselland.
Synopsis :
Le 19e siècle : l’ère des impérialistes.
Le commandant Baltzar est envoyé par l’Empire dans une école militaire du Baselland, un pays allié. Sa mission est de mener la réforme du système militaire de ce pays afin de combler leur retard flagrant. Mais il se retrouve un peu perdu face à des instructeurs et des élèves qui se sont depuis longtemps habitué à la paix. Dans cette période de transition entre la paix et la guerre, ils vont devoir affronter leur destin.
Une belle bande de Baltzar
Disponible depuis cet été …. je sais j’ai mis du temps à écrire cette review mais beaucoup de choses à gérer en parallèle… mais cela ne va dire pour autant que je n’ai pas apprécié cette nouveauté. Gunka no Baltzar me fait penser à un mix entre Bestiarius pour le côté historique occidental, et SNK pour les patronymes allemand qu’arborent les blondinets de Nakajima. L’histoire se déroule au XIXème siècle dans un monde imaginé par l’auteur mais aux consonances très germanique. Baselland, Weiben, l’Empire … autant de termes qui font référence au pays de la choucroute.
Si le sous-titre de Baltzar est « La guerre dans le sang », l’action ne début pas immédiatement sur le champ de bataille. Ici, Nakajima prend le temps de poser les bases et d’expliquer le contexte socio politique de la région et de l’époque. En s’inspirant grandement des conflits entre turques et russes ou de la Prusse avec l’Autriche, cette révision de l’histoire à la sauce seinen nous est présentée avec attention et permet une appréhension totale des événements.
Malgré cette décision de débuter son histoire par les débuts du commandant, l’intrigue n’en est pas moins mollassonne car le mangaka, emporté par la fougue de son personnage, développe le tout assez rapidement sans pour autant le bâcler.
Si une intrigue tournant autour de l’infanterie aurait pu s’avérer être dénuée d’humanité, le commandant Baltzar nous montre qu’il n’est pas nécessaire de bizuter ses recrues pour obtenir le résultat et la motivation escompté. La pédagogie, le charisme, la gestion humaine… le commandant s’installe petit à petit comme un grand homme dont la destinée s’annonce grandiose au fur et à mesure qu’avance le récit.
Note (/5)
Avec ces deux premiers tomes sortis conjointement Baltzar avance suffisamment pour nous mettre l’eau à la bouche et nous intéresser sans trop nous en dire sur la suite de l’histoire et son dénouement. Avec 12 tomes actuellement paru au Japon, la série est promis à un belle avenir si Michitsune Nakajima parvient à maintenir notre attention dans les prochains tomes.