GRID : EN ROUTE POUR LA GLOIRE
Forza, The Crew, Gran Turismo, NFS, F1 … les jeux de courses sont nombreux, si proches et si différents à la fois. Circuit ou monde ouvert. Arcade ou simulation. Il y en a pour tous les goûts et si NFS s’annonce comme un des titres majeurs de cette fin d’année, Codemasters sort le grand jeu un mois avant avec un nouveau Grid, quatrième itération dans la série des TOCA.
Sur la Grid de départ
Si NFS ne jure que par ses mondes ouverts, Grid joue quant à lui la carte des circuits fermés, mais, contrairement à la plupart des cas, ne s’apparente pas à une simulation pure. Ici le spectacle est privilégié, et les développeurs des Dirt, Colin McRae et autres Roger Lemerre: La sélection des champions … :tousse: ont appliqué tout leur savoir faire et leur expérience pour piocher ci et là de bonnes idées qui font de Grid un titre classique mais à la fois rafraichissant, le tout en étant très agréable et accessible. Avec ses 13 circuits fermés et ses courses en peloton, on sent grandement l’influence de la licence F1 (aussi développé par Codemasters et avec un conseiller de choix en la personne de Fernando Alonso), mais si l’exigence des Formule 1 peut être un frein (a main) pour certains, Grid lui, se veut être plus grand public et plus permissif.
Collisions, IA agressives et feux d’artifice sont au programme pour le plaisir des spectateurs en tribune et du joueur. La fonctionnalité retour en arrière (coucou Forza) est très pratique et empêche ces frustrations pour les joueurs plus casu comme moi qui ragent de louper leur dernier virage et perdre 10 places en une fraction de seconde. Enfin, même si le jeu se veut arcade, on reste loin d’un Mario Kart rassurez vous ! Les véhicules, bruits de moteurs, collisions et sensations de conduite sont très agréables et réalistes.
La vengeance est un plat qui se mange froid
Autre point positif, qui est assez rare dans les jeux de course en général … le comportement humain des pilotes. Si vous jouez des coudes et mettez un petit coup de carrosserie à un concurrent, s’affiche alors un feed-back à l’écran pour vous signaler qu’il vous a désormais dans le collimateur. Une petite fonctionnalité sympa puisqu’à partir de ce moment là, attendez vous a prendre quelques coups de sa part en guise de vengeance. De mémoire je ne crois pas avoir vu cette feature dans d’autres jeux et c’est quelque chose que je trouve assez bien réalisé, simple mais ultra efficace. Ça change des courses édulcorées où les IA font leur truc dans leur coin sans se soucier de vous. Et comme j’ai tendance à conduire comme un sagouin … j’ai souvent du faire face à des adversaires vénères.Pour profiter au mieux de cette fonctionnalité et de ce comportement je ne peux que vous conseiller de mettre la difficulté en intermédiaire au minimum sinon vous risquez de vous retrouver seul devant et perdre une partie de l’intérêt de ce titre. Si par contre, comme la Suisse, vous refusez le conflit, sachez qu’il est possible de faire un tour de qualif pour modifier votre position sur la grille de départ et ainsi éviter ce genre de mésaventure.
Toujours dans cette idée de dynamiser la course et encourager les dépassements, trajectoires parfaites … les développeurs ont eu la bonne idée de créditer toutes vos actions de points qui vous permettent de level-up votre profil pilote et débloquer différents items … Toutes ces mécaniques de progression s’intègrent à un mode carrière qui est l’essentiel du jeu et se décompose en 6 types de compétitions : Touring, Stock, Tuner, GT, les épreuves Fernando Alonso et Invitational. L’avantage de ce mode est qu’il est possible de faire les courses de la catégorie que vous voulez, dans l’ordre que vous voulez comme vous le voulez. Chaque « course » est en fait un mini championnat de 2 à 4 épreuves et si vous remplissez les conditions, vous débloquerez de nouvelles courses … Rien de novateur mais cela à le mérite de fonctionner. Le point fort de cette carrière, et ce malgré les 12 circuits qui peuvent paraître un peu juste en quantité, est la variété des disciplines. Vous l’avez vu avec les différents types de compétitions déjà, mais ce que j’ai préféré de mon côté c’est la catégorie Invitational qui permet de piloter des Mini, des Porsche … en plein milieu des rues de La Havane ou SF, ce qui donne une ambiance plutôt sympa aux courses. J’espère d’ailleurs que Codemasters aura la bonne idée de rajouter de nouvelles courses et compétitions au cours de du live.
Note (/5)
Ce quatrième opus de GRID est une franche réussite et le fun est présent dès les premières secondes de prise en main. Le jeu a beau être arcade il conserve tout de même un fort état d’esprit simulation de part l’expérience des équipes de Codemasters. Un compromis idéal pour ceux qui souhaitent piloter de sublimes bolides sur circuit sans trop se prendre la tête. L’IA belligérante est une super idée qui donne du piment à la course et rend le côté solo plus naturel et riche en rebondissements. Malgré une formule simple et un contenu qui peu paraître léger, les sensations de conduite sont très bonnes et l’expérience core gameplay est au rdv.