DEAD OR ALIVE 6 : EN BONNE ET DUE FORME
Il y a quelques jours j’ai publié ma review sur Jump Force … on y parlait de lenteur de chargement, de hub inutile … DOA6 est strictement l’inverse de ce point de vu là. On reconnaît la patte de la Team Ninja qui ne se prend pas la tête et va au cœur des choses. Un menu, un clic, sélection de perso et hop le combat. Pas besoin de transiter par des longs couloirs, un guichet de missions … comme je vous le disais… on se moque de ces features dans ce type de jeu. Ce que veulent les joueurs c’est enchaîner les fights sans prise de tête, que ce soit en solo ou en multi.
Si la série Dead or alive est connue pour la sexualisation de ses personnages, j’ai l’impression qu’avec ce sixième opus les développeurs ont quelque peu calmé leur libido et se sont concentrés sur le gameplay, afin de proposer une expérience globale plus équilibrée. Le gameplay de base est assez simple puisqu’il se résume en quatre touches : poing, pied, garde et chope. Petite nouveauté cette année avec le Fatal Rush de la gâchette qui, si vous la pressez 4 fois consécutivement, fait office de coup spécial. Cette ruée fatale, dans la langue de Molière, étourdit momentanément votre ennemi et vous donnera donc un avantage certain.
La prise en main est d’ailleurs très simple puisqu’elle se résume souvent à touche + direction. L’objectif est clairement l’accessibilité. A l’instar d’un Jump Force, un soin particulier a été apporté au dynamisme du jeu et à la réalisation des animations. Les combos de tous les personnages sont travaillés, et agréable à regarder, même pour une personne qui ne jouerait pas et serait spectateur. Les arènes dynamiques, et les ambiances propres à chacune accentuent ce sentiment d’immersion lors des combats. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié les arènes qui ont un impact supplémentaire sur les combats. Il arrive parfois qu’une personne de la foule attrape un combattant par exemple, ou que le fil électrique délimitant le ring émette une décharge à celui qui y sera projeté.
Côté mode de jeu, c’est un contenu plutôt classique qui nous attend. Le jeu propose un mode histoire … relativement indigeste de par sa présentation. Ce dernier se présente comme un damier ou chaque ligne représente un chapitre et chaque colonne un personnage. Le tout se débloque au fur et à mesure dans un ordre chaotique et qui n’aide en rien à la compréhension de l’histoire. Les tuiles se débloquent parfois par groupe de deux ou trois, et le jeu n’est pas d’une grande aide pour vous aiguiller dans l’ordre à privilégier. Même si chaque personnage est mis à l’honneur dans ce mode, le fait de devoir transiter à chaque fois par cette interface, et ne pouvoir enchainer les « missions » est très frustrant par moment. En plus de ce mode histoire, les traditionnels modes Arcade, Time Attack, Survival ou encore Training sont bien surs de la partie. Enfin, nouveau venu, le mode DOA Quest qui proposera au joueur une série de défis permettant le déblocage de bonus, et offrira un peu de challenge en local.
Note (/5)
Après 2 bonnes semaines sur le jeu, Dead Or Alive 6 me laisse une très bonne impression notamment grâce à sa prise en main qui est vraiment simple et intuitive. Graphiquement, cet opus prend un joli boost avec un souci du détail (et je ne parle pas des poitrines) plus important. Les combattants finissent en sueur à la fin des combats, les vêtements se salissent et déchirent (au plus grand bonheur de certains fans …), et certains combattants peuvent même se voir casser leurs lunettes ou autres accessoires à coup de grand coup de pied retourné ! DOA est le jeu parfait pour les soirées entre ami(e)s, roster de qualité, styles de combats variés, et personnages clivants, tous les ingrédients d’un jeu de combat sont réunis.