LIKE A DRAGON : INFINITE WEALTH

3 mois après Like a Dragon : Gaiden, et 19 and (déjà) après le premier Yakuza, le studio nippon Ryu Ga Gotoku revient avec un nouvel opus mettant de nouveau en avant le chevelu mais néanmoins décoiffant Ichiban Kasuga. Avec cette nouvelle mouture les développeurs se lâchent, encore plus que d’habitude, et profite d’un changement de terrain de jeu pour laisser quelques libertés à leur imagination débordante. En effet, pour la première fois de la saga, les Yakuzas quittent le pays et s’envolent pour … Hawaï, dans une quête initiatique sur son passé, Ichiban va encore nous faire vivre de sacrées aventures.

Like a Dragon: Infinite Wealth

Avec son scenario WTF, Like a Dragon Infinite Wealth nous promet un voyage de plus de 50h si vous souhaitez toucher à tout et compléter le jeu. Jamais avare en contenu, il sera ici toujours possible de s’extirper de la quête principale en profitant de quêtes secondaires nombreuses et variées, de mini-jeux tels que le karaoke, les fléchettes ou le poker, mais aussi de carrément jouer à des modes jeux qui mériteraient presque d’être un stand alone comme le remake de Crazy Taxi et le copycat d’Animal Crossing… Le tout version RGG donc je vous laisse imaginer le résultat.

Like a Dragon: Infinite Wealth

On sent clairement que les développeurs ont les mains libres sur leur jeu et c’est vraiment réjouissant et rafraichissant de voir ça. Malheureusement, et c’est le gros point noir que traine cette nouvelle orientation depuis l’arrivée d’Ichiban. Le jeu a beau être magnifique et les modélisations des persos principaux sacrément bluffantes, le jeu conserve certains soucis de caméra, de PNJ toujours aussi immobile et une sensation de manque de vie dans la capitale hawaïenne. Mais le pire, et ce que je ne comprends toujours pas est ce système de combat. Le passage en RPG tour par tour était intéressant sur l’opus de 2020 mais … que c’est lourd, que ça coupe le dynamisme du jeu. Les nombreux combats et donc toutes les phases de combats sont un vrai crève-cœur et gâche un peu le jeu. Tant et si bien que j’ai dû me forcer pour finir le jeu alors que ce fut toujours un plaisir de jouer à cette licence. J’imagine le même jeu, mais avec un gameplay plus classique … je pense qu’on avait le GOTY dès janvier.

En conclusion, si vous souhaitez découvrir la licence Yakuza, ne commencez pas par celui-ci, il est préférable de faire le 7 avant, voir même de se concentrer sur les vrais Yakuza. Si vous aimez le tour par tour et les JRPG par contre, vous pouvez y aller les yeux fermés. La richesse du jeu, le scenario incroyablement drôle et touchant, les variétés de gamemodes, la nouvelle map … ce jeu est une vraie petite pépite… mais je maintiens qu’avec un autre système de combat, il serait dans la liste pour être le GOTY