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AVIS MANGA : TOKYO REVENGERS – TOME 18 COLLECTOR

J’ai pris un peu de retard dans mes lectures de Tokyo Revengers … MAIS, c’était pour une bonne raison !! J’attendais de recevoir mon coffret collector du tome 18 ! Maintenant que c’est chose faite, je vais pouvoir rattraper tout ça très très vite.

Avant de parler du tome 19 dans un prochain article, petit retour rapide sur ce dix-huitième tome et cette édition collector. Alors déjà, première très bonne chose, elle est toujours en stock. Ce qui veut dire que pour une fois les rats de la spéculation ne pourront pas se faire de profit étant donné que Glénat à anticiper la quantité d’impression.

En ce qui concerne son contenu, pour 17€ vous trouverez donc le tome 18, un character book et deux marque-pages aléatoire parmi une sélection de 6. Pour ce prix, le contenu est correct de mon point de vu. Je n’ai pas eu mes chouchous Draken et Mickey en marque-page (coucou Shifuyu), mais la qualité de ces derniers est suffisamment bonne pour ne pas trop râler ^^ (même si j’aurai préféré en avoir un seul, mais en métal). Le character book est lui aussi très intéressant, très japonais dans sa mise en page mais permet de refaire un tour sur l’ensemble des personnages de la série, car je dois avouer, que même moi (et pourtant je la suis depuis le début) je m’y perds des fois. Entre les différentes coupe de cheveux de chacun, les nouvelles têtes qui débarquent à chaque tome … Je me pose souvent en mode « Heu … mais attends c’est qui lui déjà ahah ». Il fait aussi office d’art book avec notamment des crayonnés, et des illustrations couleurs vraiment superbes.

Que de chemin depuis le décès de Emma, et les premiers voyages dans le temps de Takemichi, malgré tous les efforts de ce dernier, il ne sera jamais parvenu a changer son futur, enfin le présent. Quoi qu’il eut fait, l’affrontement face à Tetta Kisaki semblait toujours inévitable, quitte à se demander si ce dernier ne voyage pas lui aussi dans le temps comme notre héros. Et, comme une vague qui arrive inexorablement vers vous, le combat est arrivé. Un combat pour Takemichi, pour Emma, pour Mickey, pour le Toman et tous ces amis soudés depuis des années.

Si la fin de l’arc approche, on sent qu’on est ici dans la première partie de ce final en fanfare, l’absence de Draken et Mickey tout d’abord, qui donne un côté mélodramatique, et pathétique (mais pas au sens péjoratif) … même si mon intuition me dit qu’on risque de les voir arriver dans le prochain tome. Et alors, même sans les deux leaders du Toman, Ken Wakui parvient à nous faire espérer, à nous donner cette lueur qui dit « oui, c’est possible », « tu peux le faire Takemichou, toi le pleurnichard qui a bien changé ».

Malgré la mise en avant de personnages secondaires, l’auteur parvient à nous proposer un début de rixe haut en couleur, très bien chorégraphié, en mêlant ses ingrédients favoris humour et tension. Même si par moment je me dis que la série arrive à sa fin, Ken Wakui parvient toujours à donner un second souffle et évite qu’on se lasse de Tokyo Revengers … bon je vous laisse, je vais lire le tome 19 !