SPIDER-MAN 2

La sortie du premier opus en 2018 … 5 ans déjà m’avait redonné goût à la série. En effet, j’ai toujours eu peu d’affect pour l’homme arraignée, le trouvant peu charismatique. Le jeu m’avait à l’époque réellement fait redécouvrir la licence, c’est ainsi que par la suite j’ai évidemment fait le spin off Miles Morales et que dire des deux films d’animation Spider-Man Across the Spiderverse qui sont une véritable claque. Désormais fan de Peter Parker et sa bande, j’avais hâte de mettre la main sur le dernier jeu d’Insomniac.

Spider-Man 2 reprend là où son prédécesseur s’était arrêté. Nous retrouvons donc Peter Parker qui tente de jongler entre sa vie de super-héros et sa vie personnelle avec MJ, le boulot … Comme sur les précédents opus, l’histoire du jeu est plutôt intéressante quoiqu’un peu enfantine et gnan gnan par moment, avec des retournements de situation inattendus et des moments d’émotions qui font ressortir la complexité du personnage. L’un des points forts du jeu est la relation entre Peter Parker et son jeune hériter, Miles Morales. La dynamique du duo est au cœur de l’intrigue, et elle est parfaitement rendue, apportant une profondeur supplémentaire à l’histoire. Dans Spider-Man 2 vous aurez ainsi la possibilité de contrôler les deux super héros, chacun conservant ses propres spécificités, ses quêtes annexes et son histoire, tout en progressant ensemble dans la même trame principale.

Marvel's Spider-man 2


La synergie des deux héros n’est plus à démontrer, et il est très sympa de passer de l’un à l’autre (en une seule pression de touche) en fonction de nos préférences. Chacun d’eux possède ses propres costumes, son propre arbre de compétences, mais aussi un arbre commun. Un choix plutôt risqué mais qui fonctionne assez bien et on parvient à remplir et activer les compétences qui nous intéressent assez naturellement en progressant dans le jeu.

Si les personnages principaux sont incroyables, on ne peut pas en dire autant de la plupart des personnages secondaires qui sont beaucoup trop présents et parlent beaucoup trop … C’est simple il est impossible de se balader tranquille dans NYC, sans recevoir un appel de MJ, de Ganke, d’entendre un podcast d’une noname ou Jameson qui râle… Au début c’est marrant, à la longue c’est juste chiant. Et le pire dans tout ça, c’est que si vous coupez leur intervention parce que vous partez en mission … elle s’arrête mais recommence après. L’idée est top, mais seulement si ces interventions apportaient quelque chose. Pour vous dire, je me suis des fois arrêtez de bouger pur qu’ils finissent de parler et passer à autre chose.

Marvel's Spider-Man 2

Toujours sur les aspects secondaires, les quêtes annexes restent assez peu excitantes pour la plupart et on se demande si on est la boniche de NY ou un super héros. Et vas y que j’aide les étudiants à réparer leur tuyau d’arrosage, ou terminer leur projet en prenant des photos vues du ciel du campus … Certaines missions donnent vraiment l’impression d’être du remplissage et accentuent en plus l’aspect faux de la ville de NY.

Si par rapport au deux premiers jeu la ville s’est vu agrandir d’un quartier, les habitants semblent toujours aussi peu réels de mon point de vue et n’ont l’air de vivre qu’à travers Spider-Man, n’existant réellement que par les missions qu’ils lui donnent ou crimes auxquels ils assistent. Un peu dommage.

Marvel's Spider-Man 2

Malgré cet aspect fictif bien visible, il est toujours agréable de se déplacer dans NYC. Déjà excellent dans le premier jeu, les déplacements ont été améliorés et peaufinés pour offrir une expérience encore plus fluide et réaliste. Les mouvements sont toujours naturels, stylés et intuitifs que vous avez vraiment l’impression de devenir le super-héros.

Les développeurs ont également introduit de nouvelles capacités de déplacement pour Spider-Man. Il peut maintenant planer grâce à des petites ailettes sur les côtés de sa combinaisons (un peu comme les écureuils volants), des courants d’air ont été ajouté également ce qui permet d’avoir une espèce de pilote automatique pour les traversées du fleuve plutôt pratique.

Toujours aussi fan du système de combat à la Arkham, il est une fois de plus fluide, varié et rythmé comme une chorégraphie de Mia Frye. Spider-Man peut enchaîner des combos impressionnants, utiliser ses toiles pour désarmer ses ennemis, et déployer toute une gamme de pouvoirs d’araignée pour terrasser ses adversaires. Les combats contre les ennemis sont de véritables ballets acrobatiques, et la sensation de puissance que l’on ressent en incarnant Spider-Man est incroyable.

Par ailleurs, les développeurs ont mis en place une version améliorée du moteur de jeu utilisé pour le premier opus, tirant ainsi pleinement parti des capacités de la PS5 qui est exploitée à son potentiel max. Les détails visuels de New York sont incroyables, des gratte-ciels imposants aux ruelles animées. Le jeu affiche des textures riches, des effets de lumière spectaculaires et une météo dynamique, créant ainsi un environnement urbain réaliste et immersif.

Spider-Man 2 :

Spider-Man 2 propose un monde ouvert immense, fidèle à l’esprit de la série. New York est un terrain de jeu gigantesque, rempli d’activités, de missions secondaires et de secrets à découvrir. Vous pouvez explorer les quartiers emblématiques de la ville, comme Harlem, le Financial District et Hell’s Kitchen. Chacun de ces quartiers ayant sa propre ambiance et ses propres défis, ce qui ajoute de la variété au gameplay.

Pour compléter tout ça, la VF de Donald Reignoux est toujours aussi qualitative et le travail sur cette adaptation réelle (même si certaines blagues tombent un peu à l’eau et font un peu enfantin). De plus, le jeu apporte de nouveaux costumes qui se débloquent au fil de l’histoire ou en complétant les quêtes secondaires (plus rapide je vous rassure que les pigeons ou sac à dos du premier …)

Pour conclure, je dirais que ce Spider-Man 2 est encore une belle réussite, dans la continuité des deux précédents. Il me met moins sur le c** car on voit qu’il s’appuie sur ce qui fonctionnait sans trop se réinventer et conserve (en en ajoutant même certains) quelques frictions qui ternissent un peu l’expérience. Ce ne sera pas mon GOTY de cette année, mais c’est assurément dans mon top 3.