Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard

C’est le jeu de l’année que tout le monde attendait, que dis-je, c’est le jeu que toute une génération attendait depuis près de 20 ans. La saga Harry Potter (sans Harry) débarque enfin dans une version open world de son univers. Après avoir été teasé pendant de longs mois, j’ai pu jouer depuis une semaine à Hogwarts Legacy, et, même sans être un Potterhead… je dois bien avoué que j’ai été conquis par le jeu développé par les équipes d’Avalanche.

Comme je viens de vous le dire, j’ai beau aimé cette licence, je ne suis pas un fan hardcore et ai donc forcément loupé des réfs, clins d’œil ou autres éléments de lore. Malgré tout, soyez rassurés si vous êtes dans le même cas que moi, cela ne vous empêchera pas de prendre du plaisir et de vous immerger dans l’histoire. Je me permets de préciser ce point d’entrée car on insiste beaucoup sur le côté fan pour les fans, mais ce jeu s’adresse aussi aux joueurs moins érudits mais qui souhaiteraient découvrir la saga et pourquoi se plonger davantage dedans après coup. Dans Hogwarts Legacy vous allez donc explorer les couloirs de la fameuse école des sorciers en créant votre propre avatar, l’outil de personnalisation est assez poussé et permet d’obtenir de bonnes bouilles assez facilement. Après une introduction riche en couleur et en tuto, vous voilà donc à la cérémonie du Choixpeau pour décider de votre filière… Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle. Un choix qui vous sera suggéré par le chapeau magique, mais pour lequel vous aurez le dernier mot. N’ayez donc crainte, vous pourrez choisir la meilleure maison sans problème en l’occurrence Poufsouffle (j’ai pris Serpentard bien sûr).

Une fois ce choix fait, vous allez donc vivre vos aventures au grès de votre emploi du temps d’écolier, des quêtes principales et secondaires. L’onboarding est assez plaisant et on pourrait estimer le gros tuto entre 3 et 4h de jeu, histoire de bien comprendre comment tout fonctionne et commencer à maitriser vos diverses attaques. Face à un bestiaire varié vous pourrez bien entendu utiliser les plus de 30 sorts appris en cours, fabriquer des potions pour gagner en vie ou résistance mais aussi lancer des fruits et légumes à l’appétit vorace. Une panoplie de coups qu’il faudra adapter et sélectionner en fonction des vos ennemis et de leur point faible. Par rapport aux combats, il s’agissait du point qui me faisait le plus peur avant de mettre la main sur le jeu, et finalement, j’ai été convaincu par le système qui propose un challenge intéressant et suffisamment de variété pour ne pas être trop répétitif.

Concernant l’histoire, on se sent vraiment immergé et intégré à Poudlard et même s’il manque un vrai système de planning de cours à la Bully, il est assez plaisant de pouvoir aller d’un cours à l’autre à sa guise sans vraiment de contrainte. La liberté d’exploration est offerte dès le début et la map, que ce soit le château ou ses alentours sont vraiment très agréable à parcourir. La navigation est par ailleurs bien aidée par les points de TP dispatché régulièrement, mais aussi par la mini map qui vous indique en permanence où aller.
Malgré tout, si je devais donner un point négatif à ce jeu, ce serait concernant l’exploration et les chutes de framerate lors de certains passages, coucou Pré-au-lard, ou lors du chargement de certaines salles/portes. C’est d’autant plus dommage que les consoles new gen ont subi un traitement privilégié, raison pour laquelle l’ancienne génération à été décalé à avril. J’espère que d’ici là, les dev auront la bonne idée de proposer un patch pour corriger tout ça, car par certains moments ces baisses de FPS sont vraiment dérangeantes.

Avec un large choix de quêtes, que ce soit principale ou secondaire, Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard propose une aventure riche, dans un univers dense et porté par une bande originale digne de celle des films. Malgré quelques soucis de performances, le jeu nous permet de vivre une aventure que bon nombre de fans attendaient depuis longtemps. Comptez plus de 25h si vous souhaitez uniquement vous concentrer sur l’histoire principale, mais je ne peux que vous conseiller de papillonner d’une mission à l’autre car certaines d’entre elles méritent vraiment le détour et sont très bien réalisées.