AVIS MANGA : KINGDOM – TOME 11

Date de sortie : 13 Février 2019 – Edition : Meian Edition – Prix : 6.95€

Après avoir rattrapé mon retard sur la première box de Kingdom, voici le temps de vous « reviewer » les tomes un par un. On commence donc dès aujourd’hui en ce #VendrediLecture avec ce onzième tome de la série.

 

Ce tome 11 se déroule dans la troisième année de règne de Ei Sei, et, comme tout bon empire qui se respecte, sa domination est remise en question par les armées rivales et c’est bien ce qu’il va se passer ici. Défié par l’armée de Zhao, l’état de Qin va devoir faire face à une opposition rarement vu jusqu’à présent, et mené par un commandant mystique.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Cent milles guerriers de l’état

Alors que l’état de Qin pense vivre une période d’accalmie, c’est son voisin, l’état de Zhao qui lance les hostilités en s’attaquant au château de Bao. Jusque-là sous-estimé par Ei Sei et sa cours, l’état de Zhao va rebattre les cartes à grands coups de massacres et de désolation… Non content de prendre le contrôle du bastion, les bataillons massacrent les villages alentours, y compris femmes et enfants. C’est un véritable bain de sang que laissent derrière eux les armées de Zhao.

La raison de cette violence ? La vengeance par rapport aux événements de Chouhei, une guerre menée à l’époque par le général Ouki notamment …

Ce diaporama nécessite JavaScript.

En parlant du général Ouki, Ei Sei est bien conscient que sans intervention militaire rapide, la progression des armées de Zhao s’annonce inévitable. Après Bao, c’est Bayou, dernière place forte avant la capitale de l’état qui est désormais attaqué… Contre l’avis de ses conseillers militaires, il décide d’envoyer une armée contrecarrer les plans de son ennemi. Outre les hommes réquisitionnés pour l’occasion, Ei Sei fait appel à Ouki pour diriger son armée, il devient ainsi officiellement le chef des armées de l’état de Qin ! Une promotion d’autant plus surprenante quand on se rappelle les réticences du général vis-à-vis du jeune empereur. Accompagné de Shin, qu’il a commencé à former, Ouki et ses hommes se dirigent vers les rebelles…

 

Note (/5)

Comme à son habitude, Yasuhisa Hara parvient à nous proposer une histoire cohérente, grandiose et réaliste, malgré la dose de mystique qui est en train de germer. L’opposition entre cette fresque « historique » de la Chine impériale et le langage toujours aussi cru et vindicatif de Shin est un véritable plaisir à lire.

A noter qu’un combat grandiloquent se profile au cours duquel Shin sera pour la première fois à la tête d’une troupe de 100 hommes. J’ai également hâte de commencer le tome 12 pour voir l’affrontement entre Ouki et Hou Ken, et par la même en apprendre un peu plus sur leur histoire commune…